LNDD🌱#20 - Tout savoir sur l'hydrogène
Temps de lecture : 5 minutes 🕦
Hello les abonné.e.s !
J’espère que vous allez bien !
Au programme cette semaine :
🎙 Le podcast : Tout savoir sur l’hydrogène
🌱 L’action : Privilégier la viande blanche
🌍 Le chiffre de la semaine : 5ème
🔍 Le contenu : Le sable, cette ressource non renouvelable
🎙 L’hydrogène vert venu de France 🌳
L’hydrogène. C’est un mot qui vous est sûrement familier, puisqu’il est utilisé à tout va par beaucoup d’industriels.
Souvent avec du greenwashing.
Ce serait le carburant du futur, celui qui nous permettrait de réduire massivement notre empreinte.
Alors pour mieux comprendre ce sujet, j’ai souhaité échanger avec Matthieu Guesné, le CEO d’une des entreprises françaises dont vous entendrez régulièrement parler dans ce domaine : Lhyfe.
Lhyfe est une entreprise nantaise qui produit de l’hydrogène vert.
Matthieu nous partage sans détour tout ce qu’il faut connaître sur ce gaz si prometteur :
D’où vient l’hydrogène ? Est-il vraiment un allié contre le réchauffement climatique ?
Depuis quand l’utilise-t-on et quelle industrie en a besoin ?
Comment accélérer son adoption, et à quelle échéance le marché devrait être mature ?
Bonne écoute !
Si tu es d’humeur aujourd’hui, tu peux également mettre une note 5⭐️ sur Apple Podcast (ici) pour que Demain & Durable continue de grandir et d’être visible !
🌱 L’action de la semaine : Manger de la viande blanche plutôt que de la viande rouge
L’une des actions les plus efficaces pour réduire son empreinte carbone est de limiter sa consommation de viande.
Cependant, avant de vous demander de substituer de la viande par du végétal, commençons “facile” : substituer dans un repas cette semaine de la viande blanche par de la viande rouge.
Je m’explique.
1kg de viande bovine française va émettre 13,1 kg/eqCO2 - (selon les chiffres de la base carbone ADEME)
1kg de viande blanche (porc ou poulet) va émettre environ 3kg/eqCO2.
Plus de 4 fois moins !
Ainsi, si vous avez l’habitude de manger 3 fois de la viande rouge par semaine (200g par repas), votre empreinte est donc de 7,86kg/eqCO2. Cela fait plus de 408kg/eqCO2 par an !
Si vous décidez de remplacer la viande rouge par la même quantité de poulet, seulement à un repas, votre empreinte ne sera plus de 408kg/eqCO2 par an mais de … 303kg/eqCO2 !
105 kg/eq CO2 de baisse, en changeant une habitude !
C’est là qu’on se rend compte de l’impact d’une petite action comme celle-ci.
Comme indiqué lors de la newsletter de la semaine passée, l’objectif à atteindre est de 2 tonnes de CO2/eq par an.
Alors, réduire de 105 kg/eqCO2 son empreinte, ce n’est pas de trop. 😊
🌍 Le chiffre de la semaine : 5ème
La semaine dernière, c’était l’actualité à ne pas rater : le Stockholm Resilience Center a affirmé, le 18 janvier, que nous avions officiellement franchi une cinquième "limite planétaire" à savoir "l'introduction d'entités nouvelles dans la biosphère".
Mais avant tout, qu’est-ce qu’une “limite planétaire” ?
Le concept a été créé par l’institution suédoise, le “Stockhlom Resilience Center”. L’idée sous-jacente est que si la planète dépasse un certain seuil, nous aurons des changements importants de l’écosystème au niveau mondial. "
Il existe 9 “limites planétaires" : le changement climatique, l'érosion de la biodiversité, la perturbation des cycles biogéochimiques de l'azote et du phosphore, les changements d'utilisation des sols, l'acidification des océans, l'utilisation mondiale de l'eau, l'appauvrissement de l'ozone stratosphérique, l'augmentation des aérosols dans l'atmosphère et l'introduction d'entités nouvelles dans la biosphère.
Et donc après le changement climatique, l'érosion de la biodiversité, la perturbation des cycles biogéochimiques de l'azote et du phosphore, les changements d'utilisation des sols, c’est l’introduction d’entités nouvelles qui a atteint un point de non retour.
L’introduction d’entités nouvelles relate à la pollution chimique et plus précisément à la pollution plastique.
Cette dernière limite planétaire dépassée signifie que nous avons atteint un plafond tellement important, que cela va avoir des conséquences irréversibles sur notre écosystème.
Les fonds marins de notre planète seraient par exemple recouverts de 8 à 14 millions de tonnes de microplastique. Un nouveau type de “pois(s)ons donc” …
Mais bien sûr, comme pour le changement climatique, nous avons toujours l’occasion d’agir et de limiter notre usage de plastique.
Même si une limite est dépassée.
Alors, essayons d’agir autant que possible pour ne pas aggraver encore plus la situation 💪
🔍 Le contenu de la semaine : Le sable, cette ressource indispensable
On parle rarement du sable, pourtant cette matière première est présente partout : du béton, au verre en passant pas les puces électroniques ou les panneaux solaires.
Une matière indispensable donc, surtout dans la transition écologique.
C’est ce que nous apprend ce documentaire d’Arte.
Or le sable est une ressource non renouvelable qui devient de plus en plus rare. Il est donc important de la préserver, et de trouver d’autres solutions pour combler ce manque.
A suivre !