L'entreprise contributive pour concilier le monde des affaires et limites planétaires
Le podcast de la semaine avec Fabrice Bonnifet
⏲️ : 3 minutes
Hello les abonné.e.s !
J’espère que vous allez bien ! En vacances ou encore au travail, sous cette chaleur de fou, voici un petit récapitulatif sur les news à retenir de la semaine dernière. Dites moi à la fin si vous appréciez le format, pour continuer à l’améliorer !
Au programme cette semaine :
🎙 L’entreprise contributive : le futur modèle à suivre
🔥 De nouvelles chaleurs extrêmes sur le globe
🔢 Les nouveaux objectifs du fret mondial
🎙️ L’entreprise contributive : KEZAKO ?
Pour faire évoluer nos sociétés, l’individu aura son rôle, le politique également mais l’entreprise aussi doit se réinventer.
Mais est-ce que le modèle actuel de “verdir” seulement nos entreprises suffira ?
Ce n’est pas l’avis de Fabrice Bonnifet, directeur du développement durable chez Bouygues et co-auteur du livre “L’entreprise contributive : concilier monde des affaires et limites planétaires”.
Fabrice est également directeur du C3D, le club des directeurs du développement durable. Donc autant vous dire que le sujet lui est plutôt familier.
Avec Fabrice, nous avons échangé sur l’entreprise contributive et sur ce nouveau type d’entreprise qui repense son modèle d’affaire, et pose comme prérequis le fait de tenir dans les limites planétaires et de restaurer son environnement.
Mais le modèle de l’entreprise contributive ne s’arrête pas, il passe également par un nouveau type de management.
Nous avons donc échangé sur ces différents sujets avec Fabrice ainsi que sur l’évolution de la RSE au sein des entreprises.
L’échange est aussi à retrouver sur Youtube (je commence à structurer la chaîne, n’hésitez pas à vous abonner !)
Les contenus partagés dans le podcast :
ELUCID : Jean Baptiste Fresose, la transition n’aura pas lieu
Thinkerview et notamment celui avec Aurore Stephant sur les métaux
Sur le management :
Jean françois zobrist : l’entreprise libérée
👉 Pour retrouver Fabrice sur Linkedin
🔥 La terre chauffe : des pics de chaleurs partout
On continue d’exploser les records sur Juillet.
La semaine dernière la population mondiale a eu terriblement chaud.
La Sardaigne a atteint 48°C, Furnace Creek aux USA a atteint 53,3°C (!). Des extrêmes toujours plus hauts après le mois de Juin le plus chaud de notre histoire jamais mesuré.
Les conséquences sont énormes sur l’agriculture, sur notre santé mais aussi pour notre économie. En Grèce, par exemple, les autorités ont décidé de fermer l'Acropole d'Athènes.
L’atmosphère se réchauffe, et les Océans également. Dans le sud de la Floride, la température de l'eau près des côtes dépasse les 32 °C. En Méditerranée, les températures seront elles "extrêmement hautes dans les prochains jours et semaines", parfois à plus de 30 °C, avec des valeurs de plus de 4 °C au-dessus de la moyenne de saison.
Bref, un monde qui se dérègle sous nos yeux. Ne regardons pas ailleurs, continuons à agir et à partager les actions pour limiter ces impacts dans le futur.
🔢 Amorcer la transition du fret mondial
Cette semaine, je vous propose de revenir sur un nouvel accord sur le transport maritime qui est passé un peu inaperçu.
Pour rappel, le transport maritime est responsable d'environ 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Comme tous les secteurs il se doit de limiter ses émissions.
En 2018, les 175 États membres de l'OMI ont convenu d'une stratégie limitée pour le secteur maritime, visant à atteindre un pic des émissions dès que possible et à les réduire d'au moins 50 % d'ici 2050 par rapport à 2008.
Cependant, cette ambition n'était pas en accord avec les objectifs de l'Accord de Paris.
Que dit alors le nouvel accord de 2023 ?
La réunion de la 80e session du Comité de la protection du milieu marin (MEPC80) de l'OMI, qui s'est tenue en juillet 2023, a abouti à un accord historique pour renforcer les objectifs d'émissions maritimes. Les objectifs principaux : réduire les émissions totales du transport maritime d'au moins 20 %, en visant 30 %, d'ici 2030, par rapport à 2008, et réduire les émissions d'au moins 70 %, en visant 80 %, d'ici 2040.
Des objectifs ambitieux (trop ambitieux selon le Brésil ou la Chine) mais qui inciteront les compagnies maritimes à stimuler l'utilisation de technologies en développement. Surtout, ces changements devront être accompagnés pour les pays les plus en difficulté.
Dans un monde aussi mondialisé, ne pas prendre en compte les différentes spécificités des pays (le Chili par exemple étant très dépendant des exportations et importations) seraient malvenus.
Bref, une belle avancée mais à confirmer par des mesures concrètes dans les prochaines années.
Si tu as apprécié cette édition, n’hésite pas à la transmettre à ton entourage :
A la semaine prochaine !
🌳
Antoine